Le moment où le temps s’ouvre

Il y a des villes qui t’arrachent du contingent et t’ouvrent des ponts au delà du temps… Galle en fait partie. Évasion garantie, aux nostalgies sahariennes et pittoresque qui s’incruste délicatement dans les arabesques séculaires.

A l’horizon, le soleil peint en ocre les navires dont les ancres resteront à jamais prisonnières des terres paiennes. Les temps révolus respirent encore derrière les murs et leur odeur s’accroche obstinément aux guirlandes de jasmin qui décorent les portes.

Je m’égare dans cette atmosphère d’antan : fourmillement d’âmes qui glissent leurs secondes sur des trajectoires de glaise…

En voyageant, il m’arrive parfois de sentir le poids du temps entre mes mains et je m’amuse alors à peupler mon présent d’une multitude de „je” hypothétiques . C’est une sorte d’expansion vers les limites de mon être, besoin d’évasion dans l’atemporel, potentiel de lumière….

2 réponses sur “Le moment où le temps s’ouvre”

  1. Oana, vous avez une vue magnifique de la vie, d’après ce que j’ai lu. Je vais suivre votre blog. Je m’attends à beaucoup d’expériences intéressantes. Etes-vous en train d’écrire un livre à ce sujet maintenant? Je l’attends avec impatience. Bonne chance!

    1. Je vous remercie, Cristina, de votre intérêt et appréciations. Je suis également contente de rester en contact. En effet, il y aura un livre, je l’espère le plus tôt possible. Bien à vous, Oana

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